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Gouverner les villes de la Méditerranée
Istanbul 12-14 septembre 20013
Séminaire de la Chaire Ville (Ecole des Ponts Paris Tech) avec le soutien de l'IFEA.
Ce séminaire s'inscrit dans le programme de la Chaire Ville. Il vise à discuter des secondes versions de textes écrits sur le gouvernement de six métropoles du pourtour méditerranéen1.

Programme
Jeudi 12 septembre 2013

  • 17h : Introduction Jean François Pérouse (Directeur IFEA) et Dominique Lorrain (CNRS et Chaire Ville)
  • 18h - 18h45 : Denis Bocquet (Ecole des Ponts ParisTech-LATTS), Les enjeux de l'urbanité dans les métropoles méditerranéennes (à partir d'un texte publié dans New Geographies 05, 2013)
  • 18h45 - 19h30 : échanges sur les changements politiques dans les pays de la Méditerranée
  • 20h : dîner en commun

 Vendredi 13 septembre 2013

  • 9h-10h30 : Eric Verdeil (CNRS UMR 5600 Environnement, Ville, Société) : "Beyrouth, métropole des coupures.. ".
  • 10h45-12h15 :  Pierre-Arnaud Barthel (Institut Français d'Urbanisme/Université Paris-Est Marne-la-Vallée) : "Le Caire, de la "ville-mère" aux périphéries du désert"
  • Déjeuner en commun
  • 14h-15h30 :  Jean-François Pérouse (Université Toulouse II Le Mirail) : "Gouverner Istanbul"
  • 15h30-17h :  Taoufik Souami (Institut français d'urbanisme / Université Paris-Est Marne-la-Vallée), "Alger, le pouvoir et éclairages du foncier"
  • 17h15-18h45 - Emmanuel Négrier (CNRS-CEPEL/Université de Montpellier) et Mariona Tomas (Université de Barcelone) : "La métropole de Barcelone : gestion et politique"
  • 19h -  dîner en commun


Samedi 14 septembre 2013

  • 9h-10h30 : Denis Bocquet (Ecole des Ponts ParisTech-LATTS) : "Rome et la question métropolitaine".
  • 10h45 : Dominique Lorrain, "La grande ville : réseaux et institutions" et discussion collective sur lesspécificités des métropoles méditerranéennes.
  • Mise en point de la suite du programme
  • Déjeuner en commun

 


Métropoles méditerranéennes en transition : forme urbaine, infrastructures et gouvernance
31 janvier 2013 à l'AFD

Programme

  • 9h-9h20 : Introduction : Dominique Lorrain et Denis Bocquet (Ecole des Ponts ParisTech/LATTS)

  • 9h20-10h20 : Eric Verdeil (CNRS UMR 5600 Environnement, Ville, Société) : « Beyrouth, métropole des coupures. Services urbains, néolibéralisme et fragmentation politique »

  • 10h20-11h20 : Emmanuel Négrier (CNRS-CEPEL/Université de Montpellier) et Mariona Tomas (Université de Barcelone) : « La métropole de Barcelone : gestion et politique »

  • 11h30-12h30 : Jean-François Pérouse (Université Toulouse II Le Mirail) : « Gouverner Istanbul: pressions centrales persistantes, velléités locales et processus internationaux »

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  • 14h00-15h00 : Pierre-Arnaud Barthel (Institut Français d'Urbanisme/Université Paris-Est Marne-la-Vallée) : « Le Caire, de la "ville-mère" aux périphéries du désert, de la ville formelle aux quartiers informels, de Moubarak à l'après, gouvernance d'une compétition autour du foncier »

  • 15h00-16h00 : Taoufik Souami (Institut français d'urbanisme / Université Paris-Est Marne-la-Vallée), « Pouvoir Alger. Les éclairages du foncier ?»

  • 16h10-17h10 : Denis Bocquet (Ecole des Ponts ParisTech-LATTS) : « Rome et la question métropolitaine : enjeux, réalisations et impasses »

  • 17h10-17h30 : Lamia Zaki : discussion autour du cas des politiques de l’habitat dans la métropole de Tunis.

  • 17h30-18h20 : Discussion générale et conclusion
 

Séminaire du programme SeRVeD
Métropoles et énergie dans les PED et pays émergents : gouvernance d’une nouvelle question publique urbaine
21 décembre 2012 à l'AFD

Accéder au programme


Présentation du séminaire
La ville, et en particulier la grande ville, paraît être un enjeu majeur dans la définition et la mise en oeuvre d’une transition énergétique rendue impérative tant par le changement climatique que par les tensions croissantes sur les énergies issues des hydrocarbures. Dans les villes des pays émergents et des PED, marquées par des taux de croissance démographiques et économiques très élevés, la question énergétique commence à apparaître dans les agendas des autorités locales. Dans cette journée d’études, l’accent sera mis sur les enjeux énergétiques pour les secteurs résidentiels et les systèmes productifs, à l’exclusion de la problématique des transports.
 
1) Conditions et modalités d’une gouvernance territorialisée de l’énergie : le rôle des villes
La mise en avant de l’enjeu énergétique dans les politiques urbaines s’inscrit dans la circulation internationale des modèles d’action, très influencés par les initiatives de villes européennes ou américaines dont les moyens de fonctionnement et les compétences sont sans commune mesure, en général, avec ceux des villes du Sud. N’y a-t-il pas alors un décalage, dans les diagnostics et les stratégies élaborées par les autorités métropolitaines et leurs partenaires, par rapport à des contextes structurellement marqués par les inégalités et la pauvreté ? La question posée est celle de la capacité à agir des autorités urbaines par rapport aux opérateurs traditionnels du secteur énergétique,
souvent peu territorialisés et liés aux Etats. De plus, les réformes du secteur en cours (libéralisation, dé-intégration, ouverture aux investisseurs privés notamment pour les renouvelables) font progressivement voire radicalement évoluer la gouvernance traditionnelle de l’énergie. Dans quelle mesure peut-on parler alors d’une nouvelle gouvernance territorialisée de l’énergie et quelle place y occupent les villes ? On pourra également se demander si les villes prennent une place dans la géopolitique émergente de l’énergie ou si celle-ci reste du ressort unique des Etats et des compagnies multinationales.
 
2) Diversification du mix énergétique et contraintes d’approvisionnement: quelles priorités urbaines?
La diversification du mix énergétique au profit des énergies non carbonées est présentée comme une évolution inéluctable mais encore faut-il distinguer plusieurs tendances qui se combinent. On assiste à la fois à la poursuite de la construction de grands réseaux centralisés (électricité, gaz naturel), qui restent essentiellement dépendants des hydrocarbures même si des projets nucléaires sont aussi discutés, au développement de dispositifs décentralisés reposant sur des technologies émergentes (PV, solaire thermique) et à des mécanismes visant l’efficacité énergétique dans le bâtiment ou l’équipement ménager et industriel. Les réflexions sur la transition énergétique ont souvent tendance à se focaliser sur les deux dernières évolutions, alors que les technologies classiques demeurent centrales aujourd’hui en termes de fourniture. Leurs effets spatiaux et économiques constituent donc des enjeux majeurs dont il faut penser l’articulation avec les politiques de transition énergétique centrées sur les technologies alternatives. Il est vrai toutefois que les villes, peu présentes dans le pilotage des grands réseaux centralisés, ont au contraire des marges de manoeuvre dans le développement des énergies dites renouvelables et, plus encore, dans les programmes d’efficacité énergétique. Il s’agit donc aussi de réfléchir aux conséquences de leur présence accrue sur ces deux créneaux : dans quelle mesure peut-elle influencer de manière notable les évolutions du mix énergétique ? Leur participation à la gouvernance énergétique peut-elle transformer le contenu et les priorités du secteur ?
 
3) Accès à l’énergie, qualité de service, tarifs: une question urbaine renouvelée ?
La question de l’accès à l’énergie (en particulier à des énergies efficaces et bon marché) est loin d’être réglée en termes de connexion aux réseaux pour une partie qui reste importante des populations urbaines, notamment en Afrique. De plus, lorsque l’accès a été quasi-généralisé, l’inconstance de l’approvisionnement et les pénuries restent fortes et l’émergence économique les accroît. Ainsi, les villes des Emirats ou de l’Arabie Saoudite, pourtant largement pourvues en hydrocarbures, subissent régulièrement d’importantes coupures. Enfin, les réformes en cours conduisent à réévaluer des tarifs fortement subventionnés, provoquant des mobilisations urbaines qui se combinent à celles concernant les autres services urbains et les défaillances de l’approvisionnement. Quelles conséquences concrètes ces changements dans la gouvernance énergétiques ont-ils sur la qualité et le prix du service ? De quelle manière ces changements sont-ils réappropriés par les usagers ? La question énergétique permet ainsi d'interroger le rôle joué par les consommateurs dans ce processus. Fortement politisée, elle fait également figure, sur le plan populaire, de nouvelle question publique. Cela vient renforcer les difficultés liées à la transition énergétique elle-même.